Marian Hossa
Agent libre à la fin de la présente saison, comme tout joueur qui se respecte, il ne souhaite pas ardemment rester à Atlanta. Il ne connaît pas sa meilleure saison malgré un regain de vie depuis l’arrivée du nouvel entraîneur. Il demeure toutefois ce qui se fait de plus attrayant, après Mats Sundin, sur le marché actuellement. Le seul problème c’est qu’Atlanta réussira peut-être à se tailler une place en séries. Ce faisant, oubliez un échange!
Peter Forsberg
Il sera assurément une source de distraction pour n’importe quelle équipe qui accueillera Peter Forsberg hormis une : l’Avalanche du Colorado. On l’a bien vu avec les Flyers : ce fut lamentable. Ce fut plus lamentable encore avec les Predators de Nashville. C’est différent pour l’Avalanche qui a déjà deux bons centres en Sakic et Stasny, mais l’équipe pourrait facilement intégrer Forsberg à ce duo. Forsberg a toujours eu une place de choix sur cette équipe pour les bonnes raisons : il a toujours été dominant avec cette équipe. Il mérite son temps de jeu sur cette équipe. Bref, il aurait refusé l’offre de Detroit et les Senateurs devraient se tenir loin de ce joueur. New Jersey? Possiblement. Finalement, c’est la signature de Forsberg, jumelée au retour de Selanne qui déclenchera la période des transactions.
Michael Ryder
Rien ne va plus entre les Canadiens de Montréal et Michael Ryder. L’autrefois prolifique marqueur a complètement perdu sa touche autour du filet. L’organisation du Canadien a perdu patience dans son cas, le retranchant 7 matchs jusqu’à présent et ce, après avoir été plus que patient. Ryder a beau avoir une saison de misère, le fait qu’il n’a pas de contrat pour l’an prochain et qu’il n’a pas un très gros contrat cette saison le rend attirant pour les autres équipes. Un seul fait demeure : généralement, un « rental » (expression désignant un joueur autonome à la fin de la saison) comme Michael Ryder est prisé par les équipes ayant espoir d’aller loin en séries. Or, le Canadien fait partie de ce nombre d’équipes. Pourquoi l’organisation du Canadien risquerait d’échanger Ryder à une équipe qu’elle devra possiblement affronter en séries?
Mats Sundin
Le cas de Mats Sundin est compliqué par deux phénomènes. Les joueurs d’impact échangés par de très gros marchés de hockey sont un phénomène rarissime. Il faudrait remonter à Doug Gilmour ou Patrick Roy. On se souviendra que Cliff Fletcher (hello! l’actuel DG des Maple Leafs!) a failli être crucifié par les amateurs de Toronto pour avoir échangé « Killer ». L’histoire de Roy est également connue. L’autre aspect à considérer réside dans le fait que Mats Sundin a une clause de non-échange. Si Sundin ne veut pas aller à Calgary (exemple au hasard), il n’ira pas. Ce faisant, comme je vous l’avais mentionné déjà il y a un mois, c’est à San Jose que sa place se ferait le plus sentir. Au bout du compte, Toronto n’a pas le choix, il doit échanger à tout prix Mats Sundin et, de grâce, le retour doit être plus important que ce que Boston a eu pour Joe Thornton.
Patrick Marleau
Constamment dans les rumeurs d’échange de Montréal pour la seule et unique raison que les gens pensent qu’il est Québécois (C’est un gars de la Saskatchewan), Patrick Marleau est pour la 1e fois de sa vie vraiment très près d’être échangé. Ce gros joueur de centre que tant d’équipes recherche a un contrat en poche pour encore quelques années à un prix raisonnable. Il conserve sa valeur d’échange malgré le fait qu’il connaisse une aussi mauvaise saison que la dernière saison de Lance et Compte. Bref, le seul « hic » est que lorsque Thornton « s’effoire » en séries, Marleau prend la relève. Or, cette année, l’équipe à battre en séries sera assurément les Sharks. Il faut croire très sérieusement que Marleau s’en aille à Toronto accompagné de choix au repêchage et/ou Marc-Édouard Vlasic.
Alex Tanguay
Alex Tanguay revient dans les rumeurs de transaction à peu près chaque 6 mois. Ce faisant, il faut en prendre et en laisser dans son cas. En fait, chaque fois qu’un joueur québécois est mentionné dans des rumeurs de transactions, méfiez-vous. C’est davantage des rêves que des réalités. Alex Tanguay peut bien être surpayé et mal s’entendre avec Mike Keenan (quelle surprise!) n’en demeure pas moins que les Flames auront besoin de l’apport de Tanguay et qu’ils n’ont aucune raison de l’échanger. Finalement, ceux qui croient à Tanguay/Ryder sont plus dans le champs encore qu’un Mexicain de St-Constant au mois de juillet.
Olli Jokinen
Le joueur sera bientôt, si ce n’est pas déjà fait, dans les annales (il faut faire attention à bien orthographier ce mot) pour le triste fait d’avoir été le joueur ayant le plus de matchs régulier dans la LNH sans jamais avoir disputé un match en séries. Pour n’importe quelle équipe de la ligue il serait impensable d’échanger leur meilleur joueur, mais pas pour les Panthers qui l’ont fait avec Luongo déjà et qui ont déjà envoyé Kristian Huselius au ballotage. Bref, les Panthers ont l’habitude d’aller nulle part. Ce faisant, Jokinen pourrait quitter et il serait une bonne affaire pour le preneur car les Panthers ont l’habitude de perdre au change des les échanges (surtout ceux avec Vancouver (Luongo et Jovanovski)).
Saku Koivu
On se doit de mettre Koivu dans cette liste de joueurs à échanger car le capitaine des Glorieux n’est pas dans son assiette. Alors que l’équipe roule à plein régime comme elle ne l’a pas fait depuis ses débuts avec le Canadien il y a de cela déjà 12 saisons. Le joueur est critiqué pour ses nombreuses pénalités (en zone offensive), l’inefficacité de son tir et le marasme dans lequel son trio semble plongé et ce, peu importe ses ailiers. Toutefois, il faut comprendre que le Canadien à l’heure actuelle ne peut se permettre un aussi gros chambardement car pour une fois, l’équipe semble soudée. Ce faisant, Koivu ne sera pas échangé.
Bryan McCabe
Toronto devra lui verser plus de 15 millions jusqu’à la fin de son contrat à l’été 2011. Sa saison est plus misérable que les taudis de Calcutta, sa production est plus faible que celle de la Goodyear à Valleyfield et ses statistiques sont plus dégarnies que le crane de Bernard Derome. Cela dit, personne ne sera assez cave pour aller chercher McCabe. Toronto est dans le trouble pas à peu près.